ATO

ATO premier et seul centre de sauvegarde et réhabilitation au Bénin !

En Afrique de l’Ouest, la surexploitation menace de détruire en de nombreux endroits la faune sauvage, qui est à la fois une valeur culturelle et une importante source traditionnelle de nourriture et de revenus.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance et l’utilité de la faune sauvage en Afrique de l’Ouest. Pour tous les habitants de cette région, la faune sauvage est synonyme de nourriture ; pour certains, elle est le symbole de leur culture, et pour d’autres de leur religion, voire leur identité.

La croissance démographique et ses besoins afférents (produits alimentaires dont la viande de brousse, et adoption d’armes de chasse plus efficaces) ont permis d’intensifier l’exploitation de la faune sauvage. Dans le même temps, les habitats de cette faune se sont dégradés progressivement en raison de l’extension des cultures, du déboisement et de l’ouverture de zones jusqu’alors inaccessibles.

A l’heure actuelle, toutes les espèces de mammifères sauvages, à l’exception des petits rongeurs, sont surexploitées en Afrique de l’Ouest.  Au Bénin, le singe à ventre rouge (Cercopithecus e. erythrogaster) (en danger critique d’extinction), colobe bai (Colobus badius), colobe de Van Beneden (Colobus verus), colobe magistrat (Colobos vellerosus) sont menacés d’extinction. Le chimpanzé (Pan troglodyles) a disparu en 1970.

Les populations de la plupart de ces espèces sont tombées à des niveaux dangereusement bas, il est urgent d’intensifier nos efforts …

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Parce que derrière chaque recueil se trouve un espoir de réintroduction !

Premier centre au Bénin pour l’accueil et les premiers soins au profit des primates et de la faune sauvage, ATO vise spécifiquement à conserver, gérer et renforcer les populations des diverses espèces de primates vivant au Bénin (Cercopithecus e. erythrogaster, Colobus vellerosus, Procolobus verus, Cercopithecus mona, Erythrocebus patas, Papio anubis…).

  • La première action à mener consiste à délivrer les animaux détenus illégalement en coopération avec les autorités locales  (Loi n° 2002-16 portant régime de la faune en République du Bénin).
  • La restauration de leur habitat représente un autre défi que l’association essaiera de relever par la mise en œuvre des jardins botaniques communautaires d’espèces de plantes locales.

La région de Bassila, située géographiquement à mis parcours entre les grandes réserves de faune du Bénin et Cotonou, aura le mérite d’abriter ce centre. Elle aurait été une zone refuge de la dernière glaciation avec une riche et fascinante biodiversité lui permettant ainsi d’être une charnière dans la stratégie de gestion et de conservation durable des espèces de faune au Bénin.